Archive | local RSS feed for this section

Lycée Mounier: un futur en suspens

19 Nov

Le collectif Mounier a vu certains de ses leaders s'écharper publiquement lors de l'AG du jour

«  Il n’est plus question de faire confiance à la Région ». Au lendemain d’une réunion qui s’annonçait décisive ; réunissant représentants de la Région Rhône-Alpes, du rectorat et du collectif Mounier, force est de constater que la montagne a accouché d’une souris. Annoncée comme décisive, cette rencontre n’aura finalement débouché sur aucun accord formel, en l’absence de Jean-Jack Queyranne,  président du Conseil régional. Et ce ne sont probablement pas les projets « évolutifs » présentés par l’exécutif régional durant cette réunion du groupe de travail qui vont satisfaire les « Mounier ».

Pour autant, les enseignements sont nombreux à l’issue de ce dialogue auquel, comme nous l’explique Marc Garnier, parent d’élèves de la FCPE et accessoirement responsable (temporaire) du campement permanent établi devant l’établissement : « Le collectif s’est rendu hier soir à l’antenne grenobloise de la Région dans un état d’esprit très positif. C’est peut-être ce qui a fait que les débats ont été constructifs et apaisés ».

Soutenu par une immense majorité du corps enseignant, des élèves et leurs parents, le collectif Mounier a ainsi reçu le soutien de la majorité des politiques au cours de ces débats. Un fait nouveau au goût de petite victoire, les élus de la ville comme certains élus de la Région ne cachant désormais plus leurs convictions. Deuxième acquis, et pas des moindres, le lycée ne devrait pas fermer à la rentrée 2011.

A priori, c’est une solution aux contours assez flous qui serait privilégiée, incluant  un panachage entre bâtiments en travaux et préfabriqués (comme c’est déjà le cas) voire un redéploiement progressif des effectifs. Des alternatives peu crédibles aux yeux de M. Garnier et consorts, qui pointent les limites de ces solutions : « Attention, avec ce projet, les élèves actuellement en seconde se retrouveront seuls en terminale. Et vous n’aurez pas le droit au redoublement ! ». Des errances qui symbolisent l’embarras croissant du Conseil régional et jettent le discrédit sur ce dernier. La vétusté des bâtiments, bien qu’invalidée par l’expertise indépendante réalisée par le collectif, semble réellement inquiéter M. Queyranne qui n’a de cesse de reporter sa réponse. Annoncée dans la journée, elle n’était toujours connue cet après-midi…

L’assemblée générale du jour a donc vu les « Mounier » camper sur leurs positions (une rentrée normale à Mounier en 2011), avant que certains du collectif en viennent à s’écharper publiquement. Une bien mauvaise publicité pour un mouvement à l’unité exemplaire jusque là, au point d’être qualifié par ses ouailles de « résistance du futur ». Ne pas se diviser pour mieux régner.

Sorlin Chanel

Grenoble, une ville qui se restructure

19 Nov

Monsieur Olivier est médium. Doué d’une sensibilité hors norme, il perçoit une autre réalité, non accessible par les cinq sens.  L’Espagne et les Pays-Bas en finale de la coupe du monde de football 2010, il l’avait prédit. Interviewé par le Dauphiné Libéré, France Soir et Cauet sur NRJ, cet homme est très sollicité.

Il anime une émission de voyance le mardi de 10h à 12h sur radio RMG à Grenoble et démontre ainsi l’étendue de son extra-lucidité. Pour cette raison, nous avons décidé de lui demander ses prévisions pour Grenoble.

 

Monsieur Olivier, qu’est-ce que vous voyez pour Grenoble dans les prochaines années ?

 

Monsieur Olivier : Je ressens une vibration sur le thème de la restructuration. Il y aura de nombreuses constructions dans la ville : je vois une nouvelle médiathèque et une nouvelle salle de concert.

Au sujet des questions de sécurité, je pense qu’il y aura la mise en place d’une police de proximité pour 2012.

En ce qui concerne la vie politique locale, le maire, Michel Destot, devrait rester en poste durant encore quelques années car c’est un homme apprécié des Grenoblois.

site de Monsieur Olivier

 

Edwige Géraldo

Grenoble, terre d’accueil des ovnis ?

19 Nov

Patrick Haÿs est passionné d'OVNI depuis ses 13 ans

« Je pense que les ovnis peuvent contribuer à l’unité de notre planète ». François Haÿs, correcteur-relecteur pour des organes de presse, a une passion : les ovnis.

Cet ufologue archiviste a commencé à s’intéresser à ces phénomènes paranormaux dès l’adolescence. A 13 ans, il découvre un ouvrage de l’astronome et ufologue américain, Joseph Hynek, qui lui change la vie. Le jeune grenoblois s’abonne aussitôt à des magazines d’ufologie, découpe des articles sur le sujet et assiste à bon nombre de conférences.

Durant les années 1970, Grenoble détenait une place forte dans l’observation de ces objets non-identifiés, grâce notamment à un réseau important de chercheurs et la création de la revue « Uranos ». Il faut dire qu’en Isère, les extraterrestres ont fait parler d’eux.

En 1976, à Meylan, « un veilleur de nuit aurait aperçu, durant sa ronde, un être étrange, entouré d’un cercle lumineux ». Même si un chercheur grenoblois aurait démontré que cette apparition serait plutôt due au reflet d’un lampadaire-globe entre deux sapins, un autre cas reste beaucoup plus mystérieux.

A la même époque, un enfant de dix ans aurait en effet observé « un géant blond aux mains vertes sortir d’un cône posé au sol sur quatre pieds clignotants » ajoute François Haÿs. La même scène revue plusieurs fois dans la région reste inexpliquée et passionne les ufologues.

« J’ai déjà observé des phénomènes lumineux en nombre, mais je rêverai d’en voir un qui me laisse baba » précise-t-il. En France, aujourd’hui, quelques 200 ufologues sont actifs et scrutent le ciel nuit et jour. Souvent confondus avec une météorite, avec l’astre lunaire, ou la retombée atmosphérique d’une fusée, pratiquement 99 phénomènes de ce type sur 100 sont explicables.

Mais la petite part qui reste pourrait bien faire mentir les plus sceptiques et réjouir les ufologues. Les ovnis seraient-ils sur le point de débarquer à Grenoble ?

Antoine COMTE

Grenoble, campus de l’innovation

19 Nov

 

Le polygone scientifique sera un des lieux majeurs de l'opération Campus. Credit photo: Grenews

Sélectionné dans le cadre de l’Opération campus lancée par le président Nicolas Sarkozy en 2008, Grenoble va devenir un pôle d’excellence universitaire. Il s’agit dans un premier temps d’un plan exceptionnel en faveur de l’immobilier. Dans un second temps,  le projet « Grenoble Université de l’innovation » porté par les trois universités, Grenoble INP et des organismes de recherche comme le CEA, le CNRS, l’INRIA et le CEMAGREF, se concentrera sur quatre domaines :

  • La société de l’information
  • La santé et le vivant
  • Le développement durable et l’énergie
  • L’innovation, la connaissance et la société

Grâce à d’une dotation d’Etat de 400 millions d’euros, à un financement de 85 millions d’euros de la région, de 40 millions d’euros de l’agglomération et de 10 millions d’euros des collectivités territoriales, 97 200 m2 de surface supplémentaires vont être créés et 27 300 m2 de surface seront réhabilitéés sur les 812 000 m2 actuels, à partir du printemps 2011.

Les services seront regroupés autour de deux axes se croisant autour de la Place Centrale. Il y aura une ouverture vers le sud (liens avec les zones d’activités économiques et commerciales de Saint-Martin d’Hères) et le nord.

On assistera à une évolution de la presqu’île scientifique en quartier urbain dans le cadre du projet Grenoble Isère Alpes Nanotechnologies, GIANT. Celle-ci aura un lien avec le campus et devra aussi accueillir des projets relevant de ces quatre domaines.

 

 

Edwige géraldo

Zoom « addiction: « Savoir quand il y’a danger, ce n’est pas évident »

19 Nov

On définit une addiction par le caractère compulsif quand cela devient la seule réponse possible, quand cela a pour fonction de neutraliser toute forme de mal-être.

Dominique Barnouin, psychologue au Gisme, à accepter de répondre à nos questions pour nous éclairer sur le sentiment d’addiction.

A quel moment peut-on se considérer addict à l’alcool, au tabac ou aux jeux vidéos ?

L’usage de l’addiction a pour but de réguler les états intérieurs. Comme disait Freud, « il n’existe pas  de frontière réelle entre le normal et le pathologique ». Pour savoir à quel moment il y a danger, ce n’est pas du tout évident. Il y a des milliers de gens qui boivent juste pour le plaisir. La plupart des jeunes de 15-25 ans fument du chichon. Ils ne deviennent pas pour autant des toxicomanes.

Comment traite-t-on les patients compulsifs à l’heure actuelle ?

C’est du petit bricolage. On ne devient pas alcoolique, toxicomane ou pédophile du jour au lendemain. C’est un long processus qui prend des années jusqu’au moment où l’addiction va devenir payante en terme de bien-être. Cette conduite payante est renouvelée. Dans le processus, il faut que des malheurs arrivent pour qu’il y ait des soins. Avant de supprimer l’addiction, il faut déterminer ses effets positifs pour pouvoir les compenser avec autre chose. C’est quelque chose de long et difficile.

Comment explique-t-on l’addiction des jeunes aux jeux-vidéos ?

En général, ce sont des jeunes qui, dans la vie courante, ont des expériences douloureuses et dans le virtuel deviennent des caïds, peuvent progresser plus facilement. Dans le jeu, ils éprouvent le sentiment de justice. Certains joueurs éprouvent le sentiment d’être des surhommes. Ils ont de plus en plus envie d’oublier la réalité qui les sanctionne. La dépendance devient de plus en plus nécessaire, quotidienne et solitaire. Mais cela ne représente qu’une minorité.

Plus d’informations sur le site du Gisme

 

propos recueillis par Yoann Etienne

Zoom « addictions »: Naturellement Game

19 Nov

Cédric, gérant du Magasin Naturel Game complètement "kinecté"

Étant loin de cet univers virtuel où quand on tue les gens il n’y a pas de traînées de sang, j’ai décidé de me faire initier aux jeux vidéos. C’est au Natural Game que j’ai choisi de me rendre.

Le magasin ouvre à peine mais deux consommateurs adeptes de jeux vidéos sont déjà là. Fabrice et Alex, commerciaux d’une trentaine d’années, prennent sur leurs heures de travail pour se renseigner sur la sortie imminente de Gran Turismo 5, un simulateur de conduite.Longtemps attendu puisque repoussé plusieurs fois, c’est un grand événement pour ces deux jeunes grenoblois.

Pour Fabrice, ce qui est attractif dans ce jeu, c’est « la sensation de vitesse et le visuel très réaliste ». Derrière ses manettes au moins trois heures par jour il ne se considère pas comme un addict  des jeux vidéos. Le plus gros client de Natural Game y consacre jusqu’à 10 000 euros par an et joue au moins 4h quotidiennement.

Avant de les laisser, je teste un dernier jeu : Kinect foot sur XBOX 360. Cette fois, plus besoin de manette, le jeu fonctionne grâce à un détecteur de mouvement sophistiqué. « C’est une vraie révolution qui risque de toucher toutes les consoles » estime Cédric. Prévoyez un grand salon puisqu’il faut être à 4 mètres de l’écran et trouvez des voisins compréhensifs…

La suite de notre zoom « addictions »

Lucie Thiery

Zoom « addictions »: Passionnément chocolat

19 Nov

La consommation de chocolat provoque de l’endorphine dans le corps, ce qui donne une impression de plaisir et de bien-être

« À forte dose le chocolat peut engendrer une forme d’accoutumance » explique Pascal Bayle, formateur chocolatier à l’Institut des Métiers et des Techniques de Grenoble. La dépendance engendrée par le cacao est essentiellement psychologique pour plusieurs raisons : « Le chocolat, c’est bon, c’est agréable, c’est doux, c’est sucré » ajoute Pascal Bayle.

Les molécules contenues dans le cacao produisent différents effets selon les personnes.« Un de nos clients prend un carré de chocolat chaque matin, ça lui donne du pep ! » raconte Marine, vendeuse des chocolats Bonnat au salon de thé grenoblois Burdet. « J’en mange 500 grammes par jour. Comme ça, j’ai tout le temps le sourire ! » s’amuse Antoine, confiseur-chocolatier à la Caraque.

Certains ne parviennent pas à s’en passer. « Si je reste deux ou trois jours sans manger de chocolat, ça ne va pas. Je ressens un manque. Ça devient vite une drogue ! » avoue Antoine.

« Certains clients achètent une dizaine de tablettes et reviennent au bout de deux semaines » précise Marine. « La cycliste Jeannie Longo était très accro à une époque ». Gourmandise, quand tu nous tiens…

Et pour les amateurs de cacao qui veulent se régaler ce week end, le Salon du chocolat aura lieu à la Halle Clémenceau de Grenoble demain de 10 heures à 19 heures et dimanche de 10 heures à 18 heures.

Prix, lieu et horaires par ici

Suite de notre zoom « addictions »

Jenny Delrieux

LE FABULEUX DESTIN DES TOILETTES…

19 Nov

Pour Romain Jamard, président de l'association l'éco-pot. Les toilettes sèches c'est le pied.

Á l’occasion de la 10ème Journée mondiale des toilettes, la Russie annonce son plan de développement et de modernisation du réseau de toilettes publiques alors qu’au Japon, les water-closed sont à la pointe de la technologie (jets, musique, lumières et papier toilette en tout genre !)

Plus près de chez nous, à Grenoble, les lieux d’aisance sont plus conventionnels. Seule une association sur les toilettes du futur, l’éco-pot, et quelques sites internet (worldtoilet.org, toiletzone.net, baignade-interdite.com) permettent de se soulager.

Romain Jamard est président de l’éco-pot, une association, spécialisée dans la location de toilettes sèches à l’intention des festivaliers. « Un cabanon s’installe en une dizaine de minutes seulement et c’est bien plus écolo que de tirer la chasse » précise-t-il.

Assemblés avec du bois de sapin et des plaques d’OSB (plaques minces de résineux encollées), ces cabinets écolos nécessitent uniquement des copeaux de bois, récupérés à l’entreprise de bois grenobloise, les copeaux d’abord, en guise de chasse d’eau : « Une chasse d’eau, c’est sept litres d’eau alors que certaines populations du monde n’ont même pas accès à l’eau potable. »

Dans le futur, la législation pourrait évoluer dans le sens de ces latrines de demain : « Un jour ou l’autre, les problèmes énergétiques seront tellement contraignants qu’il n’y aura plus d’eau potable. Les toilettes sèches sont une alternative écologique. »

 

Site de l’association l’éco-pot

Laure GAMAURY et Antoine COMTE

Grenoble 2020: Il faut déconstiper Grenoble

19 Nov

 

Les visions artistiques des années 50 ont laissées place à un futur plus pragmatique.

Grenoble est la huitième ville la plus embouteillée de France Dans ce contexte, il apparait nécessaire de développer des situations de transports alternatives. Le SMTC (syndicat mixte des transports communs) a lancé une large enquête publique concernant le tracé du tram E. Les résultats de l’enquête, conclue aujourd’hui, sont attendus dans trois mois.

Pour Alizé Bachimon, Directeur de cabinet du Président de la SMTC, la ligne pourrait voir le jour au printemps 2014. « Elle ralliera Fontanil à Louise Michel même si les populations de Fontanil plus rurales, ne voient pas l’utilité publique d’un tel projet ». A terme, cette ligne a pour vocation de relier le nord et le sud de Grenoble.

A l’horizon 2040

Si rien n’est encore officiel selon nos sources, plusieurs idées germent dans les couloirs futuristes de la SMTC. Il se murmure que la ligne B pourrait bien être étendue jusqu’à la presqu’ile scientifique encore en gestation. Une ligne F, reliant Pont-de-Claix à Chavant est aussi envisagé tout comme la jonction des lignes D et A (Grand-Place).

Alors que les grenoblois circulent quotidiennement en tram (les premiers ont vu les jours à Grenoble début XXème pour être démontés en 1947 et réinstallés en 1987), M.Bachimon s’interroge déjà sur la possibilité d’un tram aérien par câble mais « les élus trouvent cela trop cher et redoutent la pollution visuelle et sonore. De plus le tram apparait comme un prolongement de la marche à pied ».

Les autres alternatives

Certains évoquent la construction d’un péage urbain en prenant exemple sur Londres puisque la structure routière ne permet qu’un demi-contournement de la ville. Pour Bachimon, « le but est vraiment de désengorger la rocade ». Des solutions plus basiques existent comme l’augmentation du parc de vélo dans la ville la plus plate de France

Site de la Semitag

jjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjj

 

La presqu'île du polygone scientifique sera au cœur du projet Giant

GIANT : l’avenir en géant

Le projet d’aménagement de la presque île grenobloise résulte d’une stratégie double: désenclaver le nord de l’agglomération et renforcer Grenoble comme pôle de recherche scientifique et technologique.

Pour 2030 les objectifs sont clairs: 25 000 actifs, 10 000 habitants, 10 000 étudiants. La presque île doit devenir un lieu de vie intégré à la ville. 3000 logements y seront crées d’ici dix ans pour les étudiants mais aussi pour des familles.

La mixité sociale sera de mise: 30% des habitations seront des logements sociaux. L’écologie sera elle aussi intégrée avec un projet d’éco-cité et des expérimentations aussi osées que des serres partagées entre appartements.

Au niveau de l’animation, écoles et commerces seront attirés autour de l’avenue des Martyrs, nouvelle colonne vertébrale du quartier. Reste le chantier de désenclavement du territoire. L’extension du tram B se fera d’ici 2013 ainsi que la création d’un réseau de piste cyclable.

Les autres alternatives

Certains évoquent la construction d’un péage urbain en prenant exemple sur Londres puisque la structure routière ne permet qu’un demi-contournement de la ville. Pour Bachimon, « le but est vraiment de désengorger la rocade ». Des solutions plus basiques existent comme l’augmentation du parc de vélo dans la ville la plus plate de France

un article des opposants au projet

Un article de l’école d’ingénieur PHELMA qui présente Giant

Grenoble 2020: Le combat des nains

19 Nov

Grâce à ses locaux ultra-modernes, Minatec espère empêcher les nains de prendre le pouvoir.

En 1959, une société américaine de physique annonce qu’un domaine de recherche n’a pas encore été exploré, celui  de l’infiniment petit.

Dans la foulée, la LICRA (Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme) s’insurge et compte porter plainte pour la défense des nains. Tel un soufflée au fromage, le débat retombe dès l’explication détaillée des scientifiques.

Richard Feynman évoque l’aspect physique de la chose, et la surnomme nanotechnologie. Quasiment cinquante ans plus tard, la nano représente-t-elle l’avenir de la science ou y aurait-il plus de chance de voir les nains prendre le pouvoir ?

Dans le domaine technologique, Grenoble reste en pointe des nanos. Avec son pôle Minatec, elle ambitionne de devenir un fleuron de niveau mondial dans ce domaine. Bref,  manipuler les atomes pour transformer la matière à notre convenance, tel est l’enjeu.

Médecine, énergie, électronique tous les domaines de notre vie moderne sont en passe d’être chamboulés par cette création de l’homme. Créer un scalpel à l’échelle des cellules, inventer des micro-néons pour les écrans LCD telles sont les inventions auxquelles nous sommes habitués.

Pour l’avenir, les hommes se creusent la tête. Pourquoi ne pas créer une micro-armée, avec des nano-GI. Le pire ?  C’est que l’idée n’est pas si farfelue puisque reprise par des labos japonais qui prévoient des soldats de 15 cm pour veiller à la sécurité de la planète. Ben oui… fallait juste y penser.

La terre regorge de nains ravis de jouer ce potentiel rôle. Pourquoi l’armée ne ferait pas de Mimi Matie l’infirmière, Passe Partout et Passe temps les généraux de demain. L’équipe de France elle, l’a déjà bien compris en faisant de Mathieu Valbuena son milieu de terrain.  Et si la Nanotechnologie représentait vraiment l’avenir ?

 

Florian Vautrin