Blanc ravive la flamme bleue

18 Nov

Blanc semble avoir trouvé son onze idéal... ou presque !

Prime d’encouragement. Les Bleus l’ont bien mérité après leur quatrième victoire consécutive en Angleterre. Si les hommes de Blanc ne se déplaçaient pas chez la sixième nation mondiale en victime expiatoire, reste que le déroulé de la rencontre a surpris.

Certes, à la lecture des compositions, on savait les Anglais diminués par les absences de Rooney, Terry ou encore Lampard. Mais, elles n’expliquent pas la docilité locale. Pas de pressing, aucun impact dans les duels. Les Français ont baladé leurs meilleurs ennemis quarante-cinq minutes durant.

Une philosophie offensive

Laurent Blanc l’a prouvé avec les Girondins de Bordeaux. Il prône une philosophie de jeu offensive. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a – en partie – été choisi.

Hier, il a osé ce que beaucoup rêvaient. Associer Nasri et Gourcuff dans l’entrejeu. L’expérience s’est révélée concluante. Leur maîtrise technique a permis aux Bleus d’imposer de longues séquences de conservation aux Anglais. Et leur complémentarité embryonnaire est prometteuse. Alors que Nasri a apporté percussion et automatismes avec Benzema ou Malouda, Gourcuff a été actif dans son registre lyonnais.

Gros volume de jeu et orientation des attaques. Son bilan peut être terni par quelques ballons perdus dans ses 40 mètres. Erreurs compensées par son activité. Il est à l’origine des deux buts français par ses décalages. M’Vila, préféré au suspendu Alou Diarra, est un gage de présence physique et de jeu vers l’avant. Devant, Blanc s’est appuyé sur le trio (de gauche à droite) Malouda – Benzema – Valbuena. Les deux premiers ont fait forte impression et semblent bien ancrés dans le système du « Président » Valbuena a marqué et défendu. Mais il a été battu physiquement et imprécis.

Mathieu Gaillac

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